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Prêt-à-porter : peu d'espoir de reprise pour Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers
Prêt-à-porter : peu d'espoir de reprise pour Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers

Le Parisien

time06-08-2025

  • Business
  • Le Parisien

Prêt-à-porter : peu d'espoir de reprise pour Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers

Jennyfer, Claire's… La liste s'allonge encore. Les enseignes Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers, récemment placées en redressement judiciaire, suscitent peu d'intérêt de la part des repreneurs. Seules quelques propositions de reprise, partielles et sans maintien des marques, ont été déposées début août. Cinq offres ont été publiées les 4 et 5 août par le greffe numérique du tribunal des activités économiques de Paris. Aucune ne prévoit la reprise des enseignes elles-mêmes. Elles portent uniquement sur l'acquisition, à l'unité ou par lots, de 26 magasins assortie de la reprise des salariés, afin de poursuivre une activité de prêt-à-porter sous d'autres noms. Le groupe Antonelle, propriétaire des marques Kookaï, Un Jour Ailleurs et Antonelle, a déposé l'offre la plus structurée. Il se propose de reprendre six boutiques et leurs 17 salariés pour soutenir le développement de ses deux marques récemment acquises : Kookaï et Un Jour Ailleurs. Les autres offres émanent d'acteurs plus confidentiels du secteur et concernent des magasins situés notamment à Saint-Tropez, Saint-Malo, Strasbourg, Dijon, Boulogne-Billancourt et Paris. Une centaine de boutiques et environ 500 salariés Actuellement, Fast Retailing France, filiale du géant japonais Fast Retailing (Uniqlo), compte encore une centaine de boutiques sous les enseignes Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers en France, et environ 500 salariés, incluant les équipes du siège. À lire aussi Près de 50 000 emplois détruits en douze ans : le secteur du prêt-à-porter joue sa survie en France À voir aussi Fondées dans les années 1980 et 1990, respectivement dans la lingerie et le prêt-à-porter féminin, les deux marques avaient déjà entamé une restructuration majeure en juin 2023, avec un plan de sauvegarde prévoyant la fermeture de 55 magasins sur 136 et la suppression de 304 postes.

Prêt-à-porter: des offres de reprise a minima pour Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers
Prêt-à-porter: des offres de reprise a minima pour Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers

Le Figaro

time06-08-2025

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Prêt-à-porter: des offres de reprise a minima pour Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers

Des cinq offres publiées les 4 et 5 août par le greffe numérique du tribunal des activités économiques de Paris, une émane du groupe Antonelle quand d'autres viennent de marques plus confidentielles du prêt-à-porter. Quelques candidats aimeraient reprendre partiellement les magasins et employés de Princesse tam tam et Comptoir des cotonniers, mais pas sous ces enseignes appartenant au géant japonais Fast Retailing récemment placées en redressement judiciaire, selon les offres consultées par l'AFP, confirmant une information du site L'Informé. À peine quelques boutiques par-ci par-là et peu de salariés: des cinq offres publiées les 4 et 5 août par le greffe numérique du tribunal des activités économiques de Paris, une émane du groupe Antonelle (Un Jour Ailleurs, Antonelle, Kookaï), d'autres de marques plus confidentielles du prêt-à-porter. L'appel d'offres lancé dans le cadre du redressement judiciaire ne concerne pas les marques Princesse tam tam et Comptoir des Cotonniers mais uniquement la cession de 26 magasins à l'unité ou par lots à la condition de reprendre leurs employés, afin qu'y soit poursuivie l'activité de commerce de prêt-à-porter, sous d'autres enseignes, peut-on lire dans les offres de reprise. Aujourd'hui, il reste «une centaine de boutiques Princesse tam tam et Comptoir des cotonniers en France et environ 500 salariés (chez) Fast Retailing France, incluant le siège», avait détaillé dans l'été une source proche du dossier à l'AFP. Publicité Ainsi le groupe Antonelle, spécialisé dans le prêt-à-porter féminin, se propose-t-il de reprendre 6 points de vente et l'intégralité de leurs 17 salariés, «afin de permettre la poursuite du développement de ses deux marques les plus récemment acquises: Kookaï et Un Jour Ailleurs», projette-t-il dans son offre. Les quatre autres candidats se disputent des magasins à Saint-Tropez, Saint-Malo, Strasbourg, Dijon, Boulogne-Billancourt et Paris. Avant leur placement en redressement judiciaire début juillet, la marque de lingerie Princesse tam et tam et l'enseigne de prêt-à-porter féminin aux vêtements épurés Comptoir des cotonniers, respectivement fondées dans les années 1980 et 1990, avaient déjà considérablement réduit la voilure. Un plan de sauvegarde de juin 2023 visait alors notamment la fermeture de 55 magasins sur 136 en France, ainsi que la suppression de 304 postes dans les deux enseignes. Mais les deux enseignes du groupe Fast Retailing France, filiale du géant japonais Fast Retailing dont la marque phare est Uniqlo, ont malgré tout eu du mal à résister à «un contexte de marché qui ne s'est pas amélioré», avait résumé fin juin une source proche du dossier à l'AFP. Depuis plusieurs années, les marques de milieu de gamme sont mises en difficulté par l'«ultra fast fashion» et la seconde main, qui séduisent les consommateurs par leurs petits prix.

Droits de douane: Fast Retailing (Uniqlo) juge prématuré de bousculer sa production
Droits de douane: Fast Retailing (Uniqlo) juge prématuré de bousculer sa production

Le Figaro

time10-07-2025

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  • Le Figaro

Droits de douane: Fast Retailing (Uniqlo) juge prématuré de bousculer sa production

Fast Retailing (Uniqlo) a vu son bénéfice net trimestriel fondre sur mars-mai, plombé par ses ventes en Chine, mais attend une hausse du profit sur l'année et n'entend pas déplacer pour l'heure ses chaînes de production malgré l'offensive douanière de Donald Trump en Asie. Le géant japonais du prêt-à-porter a annoncé jeudi un bénéfice net en baisse de 9,7% sur un an au troisième trimestre de l'exercice décalé 2024-2025, à 105,5 milliards de yens (615 millions d'euros). Son chiffre d'affaires s'affiche en hausse de 7,7%, à 826,5 milliards de yens (4,8 milliards d'euros), mais ses mauvaises performances persistantes en Chine, son premier marché hors du Japon, plombent sa rentabilité. En revanche, l'entreprise temporise face aux surtaxes douanières massives que le président américain Donald Trump menace d'imposer au 1er août à de nombreux pays d'Asie, dont ceux où Fast Retailing fait fabriquer ses produits. L'action du groupe à la Bourse de Tokyo a fondu de quelque 12% cette année en raison des inquiétudes liées à la politique américaine. Publicité Le journal Nikkei indiquait en avril que Fast Retailing s'approvisionnait alors auprès de 488 usines de confection textile, en Chine notamment, mais aussi 34 usines au Bangladesh et 30 au Cambodge (deux pays menacés de majorations douanières américaines de 35% et 36%), ainsi que 74 usines au Vietnam (désormais soumis à des surtaxes américaines de 20%). Pour autant, «la situation est très fluctuante et à cette date, nous ne pouvons formuler que des hypothèses, les choses pourraient évoluer. Je ne pense pas qu'il soit utile de trop modifier les chaînes d'approvisionnement pour l'heure», a assuré jeudi le directeur financier Takeshi Okazaki Les droits de douane augmentant pour toutes les entreprises, les conditions de concurrence ne changeront pas drastiquement aux États-Unis, a-t-il fait valoir. «En tenant compte des coûts et de chaque droit de douane, nous travaillons actuellement à trouver un équilibre (pour fixer les prix)», mais «globalement, nos marges bénéficiaires ne diminueront pas significativement», a-t-il ajouté. L'Amérique du Nord ne constitue qu'un marché limité, bien qu'en forte croissance, pour le champion nippon de l'habillement, qui réalise environ la moitié de ses ventes au Japon et en Chine. Or, il pâtit en Chine du «faible appétit» des consommateurs désemparés face à l'assombrissement économique, mais aussi en raison de «températures fraîches jusqu'en mai»: ses ventes trimestrielles y ont chuté de 5%, avec un recul de 3% du bénéfice d'exploitation. Le groupe, qui accélère son expansion dans les pays occidentaux depuis la période creuse du Covid-19, a cependant connu en Amérique du Nord «des ventes robustes». Et il anticipe toujours pour l'ensemble de l'exercice, qui s'achèvera fin août, un bénéfice net en hausse de 10,2%, pour un chiffre d'affaires en hausse de 9,5%.

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